Enseignant dans l'Oise, François Veillerette commence son combat d'écologiste dès les années 90 et fonde en 1996, avec Georges Toutain, agronome à l'INRA, l'association Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) dont il a été le président jusqu'en 2011.
Il quitte ses fonctions pour se présenter aux élections régionales de 2011, mais reste très actif au sein du MDRGF, aujourd'hui Générations Futures.
Il intègre également l'Assemblée statutaire de Greenpeace France dont il devient président du Conseil d'administration de 2003 à 2005.

L'association Générations futures travaille sur les questions des pollutions agricoles et la santé environnementale.
L'objectif est de faire connaître les dangers des pesticides en vulgarisant les nombreuses études scientifiques publiées dans le monde et de faire également la promotion des systèmes agronomiques alternatifs.

François Veillerette a publié deux ouvrages sur le sujet : "Pesticides, le piège se referme" qui porte à la connaissance du public des études publiées dans les revues scientifiques anglo-saxonnes, attestant de la toxicité des pesticides sur l'organisme humain ; et "Pesticides, révélations sur un scandale français", écrit avec Fabrice Nicolino, qui dénonce le « système pesticides » au cœur de l'agriculture française depuis 50 ans.

Lors du Grenelle de l'environnement il travaille avec succès à arracher une mesure très importante : un plan de réduction de 50 % de l'usage des pesticides en dix ans pour l'agriculture française.
Mais déçu des résultats de l'atelier « environnement santé » du Grenelle, il fonde en 2009, avec André Cicolella, le "Réseau Environnement Santé" qui regroupe des professionnels de santé, des chercheurs, des ONG écologistes et des associations de malades qui travaillent ensemble pour mettre les politiques environnementales au centre des politiques de santé publique en France.