Serge Orru se définit comme un militant de l'humanité, avec la certitude que le devenir du monde passe par la diversité culturelle et par une vraie reconnaissance de l'humanité. Même s'il est réaliste, il reste optimiste et pense qu' il y a une réelle prise de conscience sur les dangers qui menacent notre planète et qu'il faut croire en la croissance de cette conscience.
Pour lui, l'écologie, ce ne sont pas que des réflexes de « bobo », c'est surtout une réflexion sur le monde. C'est s'interroger sur les rapports Nord-Sud. C'est même développer une intelligence de l'humanité. Les écologistes ne défendent pas seulement les pandas et les oiseaux. « Nous défendons la biodiversité mais aussi la diversité humaine et culturelle. L'écologie est un état d'esprit qui vous amène à voir le monde et l'humanité différemment ».
Mais, alors que « notre monde semble s'essouffler et trébuche sans cesse sur des crises à répétitions : énergétique, alimentaire, puis financière, économique et sanitaire…, auxquelles il faut ajouter la crise climatique et l'érosion de
la biodiversité », il pense que pour résoudre ces crises systémiques, les ONG doivent faire front commun pour obtenir des engagements ambitieux de réductions des émissions de gaz à effet de serre et convertir l'économie mondiale à la dynamique écologique.