Expert sur l'évaluation des risques sanitaires environnementaux, André Cicolella est sollicité pour des colloques, conférences, ou commissions nationales et internationales.
Adhérent de nombreuses sociétés savantes et associations professionnelles, il est auteur de plusieurs études et ouvrages publiés.
André Cicolella a toujours lutté contre la conception de l'ingénieur « idiot spécialisé ». Pour lui, le scientifique a une responsabilité vis-à-vis de la société. Cela l'a conduit à mener de front une activité professionnelle et une activité militante, syndicale, politique ou associative.
Acteur de mai 68 en tant qu'étudiant, il mène dans les années 80 en tant que syndicaliste CFDT en Région Lorraine de grandes enquêtes sur les maladies professionnelles auprès des mineurs de charbon et des ouvriers du textile. Il est parmi les fondateurs de l'ALERT en 1985 et sera dans le petit noyau de scientifiques et de médecins qui, autour d'Henri Pézerat, obtiendra l'interdiction de l'amiante en 1997.
Ses travaux sur les substances chimiques comme les éthers de glycol lui vaudront d'être licencié pour « faute lourde » par son employeur l'INRS … Cette « expérience » l'amène à agir pour obtenir une protection des lanceurs d'alerte en créant la Fondation sciences citoyennes (FSC).
Partant d'une vision sociale, il évolue vers l'écologie en rejoignant les Verts dont il fût le responsable santé pendant dix ans. En 2009, il est le porte-parole du Réseau Environnement Santé créé avec des ONG, des associations de scientifiques, de professionnels de santé et de malades. La première campagne vise à obtenir l'interdiction du Bisphénol A (substance provenant des matières plastiques) qui contamine la population et est impliquée dans les grandes maladies chroniques.